Imprimante 3D débutant : guide complet pour bien démarrer dans l'impression 3D
- lv3dblog2
- 18 avr.
- 15 min de lecture
Le monde de l’impression 3D attire de plus en plus d’amateurs curieux, de bricoleurs et de créateurs. Si vous faites vos premiers pas dans cet univers passionnant, il est crucial de comprendre les bases avant de vous lancer. Ce guide est conçu spécialement pour vous, débutant, pour vous orienter dans le choix de votre première imprimante 3D débutant, comprendre son fonctionnement et éviter les pièges courants.
Imprimante 3D débutant : comprendre les principes de base de l'impression 3D
Avant de se lancer dans l’achat d’une imprimante 3D, il est essentiel de bien comprendre le fonctionnement de cette technologie fascinante. L’impression 3D, parfois appelée fabrication additive, désigne un ensemble de procédés qui permettent de créer des objets tridimensionnels à partir de modèles numériques. Contrairement aux techniques de fabrication soustractive, où l’on enlève de la matière (comme dans le fraisage ou le tournage), la fabrication additive construit l’objet en ajoutant de la matière couche par couche.
Ce procédé a révolutionné de nombreux secteurs, allant de l’architecture à l’aéronautique, en passant par la médecine ou encore le design de produits. Mais aujourd’hui, cette technologie est également accessible aux particuliers. De plus en plus de personnes cherchent à acquérir une imprimante 3D débutant afin de fabriquer des objets chez eux, pour le plaisir, la personnalisation ou encore pour des projets éducatifs.
Imprimante 3D débutant : quelles sont les technologies principales à connaître ?
Lorsqu’on est débutant, il peut être difficile de s’y retrouver parmi les nombreuses technologies d’impression 3D existantes. Toutefois, deux procédés dominent largement le marché des particuliers, et ils sont particulièrement adaptés aux imprimantes 3D débutants.
La technologie FDM : un choix populaire et accessible
La modélisation par dépôt de filament fondu (FDM, pour Fused Deposition Modeling) est de loin la technologie la plus répandue chez les particuliers. Elle repose sur un principe relativement simple : un filament thermoplastique (souvent du PLA ou de l’ABS) est chauffé jusqu’à son point de fusion, puis extrudé à travers une buse pour être déposé couche par couche sur un plateau d’impression. En refroidissant, le plastique se solidifie, formant peu à peu l’objet final.
Cette méthode est appréciée pour sa simplicité d’utilisation, son coût relativement bas, et la diversité des matériaux compatibles. Pour une imprimante 3D débutant, la FDM représente un excellent point de départ. Elle permet d’obtenir des résultats satisfaisants avec un minimum de réglages et d’entretien. De plus, les fichiers à imprimer sont facilement accessibles sur des plateformes comme Thingiverse ou Printables, ce qui rend la prise en main encore plus simple.
La technologie SLA : une précision supérieure pour les plus curieux
À côté de la FDM, la stéréolithographie (SLA) est une autre méthode d’impression 3D qui séduit de plus en plus les utilisateurs, même débutants. Cette technique repose sur l’utilisation d’une résine photosensible liquide, qui est durcie par un faisceau laser ou une source lumineuse (LED/UV) couche par couche.
La qualité d’impression obtenue avec une imprimante SLA est souvent supérieure à celle de la FDM. Les détails sont plus fins, les surfaces plus lisses, ce qui en fait un excellent choix pour l’impression de figurines, de bijoux, ou de prototypes détaillés. Cependant, une imprimante SLA demande plus d’entretien : la résine est salissante, nécessite un post-traitement (lavage à l’alcool isopropylique, durcissement aux UV), et peut dégager des odeurs désagréables. Ainsi, même si la SLA peut convenir à un imprimante 3D débutant motivé, elle est souvent choisie en second appareil, une fois que les bases de l’impression 3D sont maîtrisées.
Imprimante 3D débutant : quels sont les matériaux les plus adaptés ?
Choisir une imprimante 3D pour débutant, c’est aussi choisir les bons matériaux pour ses premiers essais. Tous les filaments ou résines ne se valent pas, et certains sont plus difficiles à imprimer que d’autres. Pour ne pas se décourager dès les premières impressions, il est recommandé de commencer avec des matériaux simples, comme le PLA.
Le PLA : le matériau roi des débutants
Le PLA (acide polylactique) est un bioplastique d’origine végétale, généralement dérivé du maïs ou de la canne à sucre. C’est l’un des matériaux les plus faciles à imprimer : il fond à une température relativement basse (entre 180 et 210 °C), ne nécessite pas de plateau chauffant, n’émet presque pas d’odeurs désagréables, et adhère facilement au plateau.
En plus de sa facilité d’usage, le PLA est bon marché, disponible dans de nombreuses couleurs et finitions, et idéal pour imprimer des objets décoratifs, des jouets, des prototypes, ou des pièces fonctionnelles qui ne seront pas soumises à des contraintes mécaniques ou thermiques importantes. Pour toute personne souhaitant se lancer avec une imprimante 3D débutant, c’est le choix de prédilection.
L’ABS : plus technique, mais plus robuste
L’ABS (acrylonitrile butadiène styrène) est un autre thermoplastique très répandu. Il est plus résistant à la chaleur, plus solide et plus souple que le PLA, ce qui le rend intéressant pour des pièces mécaniques, des boîtiers électroniques ou des objets destinés à être utilisés en extérieur.
Cependant, l’ABS est plus difficile à imprimer. Il requiert des températures d’extrusion plus élevées (entre 220 et 250 °C), un plateau chauffant, voire une enceinte fermée pour éviter les déformations dues au refroidissement rapide. De plus, il dégage des fumées potentiellement toxiques qu’il ne faut pas respirer. Il est donc déconseillé pour les tout premiers essais d’une imprimante 3D débutant, sauf si l’on dispose d’un espace bien ventilé.
Les autres matériaux : PETG, TPU, bois, métal...
Une fois les bases maîtrisées avec le PLA, les utilisateurs de l’imprimante 3D débutant peuvent se tourner vers d’autres filaments, offrant des propriétés spécifiques :
Le PETG : un bon compromis entre PLA et ABS. Il est plus résistant que le PLA, plus facile à imprimer que l’ABS, et offre une bonne résistance chimique et mécanique.
Le TPU : un filament souple et élastique, idéal pour les objets flexibles comme des joints, coques de téléphone, ou semelles de chaussures.
Les filaments composites (bois, métal, carbone) : ils intègrent des particules de matériaux réels mélangées à du plastique pour offrir un rendu esthétique ou fonctionnel particulier. Ils sont toutefois plus abrasifs et nécessitent une buse renforcée.
Imprimante 3D débutant : quelle machine choisir ?
Une fois les technologies et matériaux mieux compris, reste la question cruciale : quelle imprimante 3D choisir pour un débutant ? Heureusement, le marché propose aujourd’hui des modèles abordables, fiables, et bien documentés.
Parmi les imprimantes les plus populaires chez les débutants, on retrouve :
Creality Ender 3 (et ses variantes) : un excellent rapport qualité/prix, une grande communauté, facile à réparer et à améliorer.
Anycubic Kobra : connue pour son système de nivellement automatique et sa simplicité d’installation.
Elegoo Mars / Anycubic Photon (SLA) : pour ceux qui veulent découvrir la résine.
Il est essentiel de choisir une machine bien documentée, avec une forte communauté en ligne pour pouvoir s’appuyer sur des tutoriels, des forums et des groupes d’entraide. Cela facilite énormément la courbe d’apprentissage, surtout lors des premiers réglages.
Imprimante 3D débutant : apprendre pas à pas pour réussir
L’apprentissage de l’impression 3D ne s’arrête pas à l’achat de l’imprimante. Il faut aussi apprendre à manipuler les logiciels de tranchage (slicers) comme Cura ou PrusaSlicer, qui permettent de transformer un modèle 3D en instructions compréhensibles par l’imprimante. Il faut également savoir calibrer sa machine, entretenir la buse, le plateau, choisir les bons paramètres, et parfois même effectuer de petites réparations.
L’imprimante 3D pour débutant ouvre une porte vers un univers riche, créatif et technique. Avec un peu de patience et de curiosité, elle peut devenir un formidable outil de fabrication personnelle, que ce soit pour créer des pièces uniques, réparer des objets du quotidien, ou même lancer un petit atelier de prototypage à domicile.
Imprimante 3D débutant : comment choisir son premier modèle ?
Avec la démocratisation rapide de la fabrication additive, l’imprimante 3D pour débutant s’est imposée comme un produit technologique accessible, mais pas toujours simple à sélectionner. L’offre sur le marché est pléthorique, avec des dizaines de marques, de modèles, de fonctionnalités et de plages de prix très variées. Cette profusion de choix peut rapidement transformer un achat enthousiasmant en un véritable casse-tête, surtout pour une personne qui débute dans le domaine. Il est donc crucial d’adopter une démarche structurée, en définissant ses besoins réels, ses objectifs à court et moyen terme, ainsi que le budget qu’on souhaite y consacrer.
Avant même de regarder les modèles disponibles, la première étape consiste à répondre à quelques questions essentielles : quel usage voulez-vous faire de votre imprimante ? Est-ce pour du loisir, de la réparation de petits objets, de la création artistique, de l’apprentissage en famille ou même un projet éducatif ? Combien de temps êtes-vous prêt à consacrer à l’apprentissage des logiciels et au calibrage de la machine ? Toutes ces réponses vont orienter naturellement vers un type de machine adapté. Pour une imprimante 3D débutant, il faut miser sur la simplicité d'utilisation sans pour autant négliger la qualité d’impression. Dans cette optique, nous allons maintenant explorer les critères fondamentaux à examiner lors de votre choix.
Imprimante 3D débutant : les critères de choix importants à ne pas négliger
Lorsque l'on cherche une imprimante 3D débutant, certains critères se révèlent bien plus importants que d'autres. Il est facile de se laisser séduire par des options avancées ou des fiches techniques impressionnantes, mais pour un novice, la priorité doit rester l'accessibilité, la fiabilité et l’accompagnement disponible. Voici donc les éléments clés à surveiller avant tout achat.
1. Le prix : une imprimante 3D débutant entre accessibilité et qualité
Le facteur budgétaire est souvent déterminant. Les imprimantes 3D débutant les plus populaires se situent dans une fourchette de 150 à 400 €. En dessous de 150 €, on trouve quelques modèles très basiques qui peuvent convenir pour des projets simples, mais qui souffrent souvent de performances limitées, de composants fragiles et d’une absence de support technique fiable. À partir de 250 €, on commence à avoir accès à des machines plus robustes, avec des fonctionnalités intéressantes comme le nivellement automatique du plateau, des interfaces plus ergonomiques, voire des capteurs de fin de filament. Entre 350 et 400 €, on touche des machines quasi professionnelles dans leur comportement, tout en restant adaptées aux néophytes.
2. Le volume d’impression : un critère lié à vos ambitions
Le volume d’impression représente la taille maximale des objets que vous pouvez imprimer. Pour un usage de loisir, un plateau de 220 x 220 x 250 mm est largement suffisant et correspond à la majorité des modèles d’entrée de gamme comme les Ender 3. Si vous envisagez d’imprimer des objets volumineux, comme des pièces pour cosplay, des prototypes ou des objets décoratifs de grande taille, il faudra viser un volume supérieur, quitte à investir un peu plus. Cependant, pour une imprimante 3D débutant, inutile de viser tout de suite les gros gabarits. Un plateau standard suffit amplement pour se faire la main.
3. La facilité d’utilisation : indispensable pour bien débuter
L’un des obstacles les plus fréquents pour les débutants est la courbe d’apprentissage. Une imprimante 3D pour débutant doit offrir un maximum de confort dès la première utilisation. Cela passe par plusieurs éléments :
Un écran tactile : bien plus intuitif qu’un simple bouton rotatif ou un affichage LCD monochrome.
Un nivellement automatique : le calibrage manuel du plateau est une opération délicate qui rebute beaucoup de nouveaux utilisateurs. Avec le nivellement automatique, la machine ajuste la hauteur de la buse automatiquement en fonction du plateau.
Une interface claire et un firmware stable : un bon menu, des messages d’erreur compréhensibles et un firmware mis à jour régulièrement sont essentiels.
4. Le support communautaire : apprendre grâce aux autres
Enfin, un critère souvent sous-estimé mais fondamental : le support communautaire. Les imprimantes populaires disposent d’une grande communauté d’utilisateurs, avec des forums, des groupes Facebook, des chaînes YouTube, des tutoriels, des profils de tranchage (cura, prusaslicer, etc.), des améliorations imprimables, et des retours d'expérience en cas de panne ou de problème technique. Pour un débutant, cet écosystème vivant est un atout inestimable qui peut faire la différence entre un projet abandonné et une passion naissante.
Imprimante 3D débutant : les modèles les plus recommandés pour se lancer
Voici maintenant une sélection de modèles particulièrement adaptés aux débutants. Ils ont fait leurs preuves, sont régulièrement mis à jour, disposent d’une base d’utilisateurs solide, et offrent tous un excellent rapport qualité/prix.
Creality Ender 3 (V2, V3) : un classique incontournable
La Creality Ender 3, dans ses versions V2 et V3, est sans conteste la reine des imprimantes 3D pour débutants. Son succès est dû à une combinaison d’arguments très solides :
Un excellent rapport qualité/prix (souvent disponible autour de 200 €).
Une grande communauté et une compatibilité avec de nombreux accessoires imprimables ou achetés séparément.
Une machine open source, donc largement modifiable pour les bricoleurs en herbe.
Une structure simple, fiable, et une qualité d’impression très correcte pour le prix.
C’est un excellent point d’entrée dans l’univers de la 3D.
Anycubic Kobra Go / Kobra 2 : simplicité et efficacité
Les modèles Anycubic Kobra Go et Kobra 2 ont rapidement séduit les utilisateurs grâce à leur facilité de montage, leur interface claire et leur bon comportement dès la sortie du carton. Ils incluent souvent un nivellement automatique, une buse performante, et parfois même une vitesse d’impression plus élevée que d’autres modèles similaires. De plus, Anycubic a su bâtir une réputation de fiabilité et propose régulièrement des mises à jour logicielles et des pièces de rechange facilement accessibles.
Prusa Mini+ : pour ceux qui veulent un modèle très fiable
Plus onéreuse (environ 400 € voire plus), la Prusa Mini+ s’adresse à ceux qui veulent un produit parfaitement calibré dès sa sortie d’usine. Prusa, marque tchèque, est reconnue dans le monde entier pour la qualité de ses imprimantes, son firmware impeccable, et son support client exemplaire. La Mini+ est compacte mais extrêmement robuste. Elle convient aussi bien aux débutants exigeants qu’aux professionnels qui veulent un petit modèle fiable pour des productions de précision.
Elegoo Neptune 4 : la valeur montante
Moins connue que Creality ou Prusa, la Elegoo Neptune 4 est pourtant une option très intéressante. Elle propose des fonctionnalités avancées pour un prix contenu, comme :
Une carte mère silencieuse,
Une interface tactile moderne,
Une structure stable,
Et parfois même un direct drive, plus adapté aux matériaux flexibles.
C’est une excellente alternative pour ceux qui veulent s’éloigner des modèles les plus populaires et tester une approche différente.
Conclusion : choisir une imprimante 3D débutant adaptée à vos ambitions
Choisir une imprimante 3D pour débutant, c’est avant tout trouver un équilibre entre budget, simplicité d’utilisation et évolutivité. Il est inutile de viser trop haut dès le départ : mieux vaut une machine stable, bien documentée, facile à prendre en main, et qui vous donnera envie d’aller plus loin dans l’univers fascinant de l’impression 3D. Les modèles comme la Ender 3, la Kobra ou la Mini+ vous accompagneront longtemps, même si vos besoins évoluent. En prenant le temps de bien cerner vos attentes et en vous appuyant sur les conseils de la communauté, vous pourrez pleinement profiter de votre première expérience dans l’univers de la fabrication additive.
Imprimante 3D débutant : comment configurer et calibrer son imprimante ?
Se lancer dans l’impression 3D peut sembler intimidant pour un utilisateur débutant. L’achat d’une imprimante 3D pour débutant est une première étape importante, mais une fois l’appareil livré, il est crucial de suivre une série d’étapes fondamentales avant de commencer à imprimer. Contrairement à une simple imprimante papier, une imprimante 3D nécessite un minimum de préparation, de configuration, et de compréhension des logiciels pour produire des résultats satisfaisants. Ce guide détaillé propose d’explorer les phases indispensables qui suivent la réception de l’imprimante, en insistant sur l’assemblage, les vérifications mécaniques, le calibrage, le tranchage et le choix des bons logiciels pour débuter sereinement.
Imprimante 3D débutant : comprendre les différences d’assemblage à la réception
Selon le modèle choisi, l’imprimante 3D peut arriver entièrement montée, semi-assemblée ou en kit complet. Les imprimantes destinées aux débutants sont souvent semi-assemblées, ce qui permet de réduire la complexité tout en offrant un aperçu du fonctionnement interne de la machine.
Dans le cas d’un kit complet, l’utilisateur devra assembler chaque élément, des profilés en aluminium jusqu’aux composants électroniques. Cette expérience, bien que chronophage, permet de comprendre intimement la structure de l’imprimante et facilite les futures réparations ou améliorations. Les imprimantes semi-assemblées, quant à elles, nécessitent généralement de fixer les parties principales (comme le portique vertical sur la base) et de connecter quelques câbles.
Même si l’imprimante semble prête à l’emploi, une inspection minutieuse est fortement recommandée. Le serrage de toutes les vis, la connexion des câbles, le bon alignement des axes et le bon état des courroies doivent être vérifiés manuellement, car un petit défaut mécanique peut provoquer des erreurs visibles sur les impressions.
Imprimante 3D débutant : l’importance des premières vérifications mécaniques
Une fois l’imprimante montée ou sortie de sa boîte, il est tentant de lancer une impression immédiatement. Pourtant, les premières vérifications mécaniques sont une étape capitale pour garantir la qualité des futures impressions.
Vérifier le serrage des vis
Avec le transport, certaines vis peuvent se desserrer. Il est donc essentiel de les resserrer à l’aide des clés fournies. Cela concerne particulièrement les structures en aluminium, les supports moteurs, les extrémités des axes ainsi que les fixations du plateau chauffant.
Assurer la tension correcte des courroies
Les courroies permettent le déplacement fluide de la tête d’impression et du plateau. Si elles sont trop lâches, elles provoqueront des décalages ou des imprécisions dans les couches. Si elles sont trop tendues, elles risquent d’user prématurément les roulements ou d’endommager les moteurs. Une bonne tension se traduit généralement par une résistance souple au toucher, ni trop molle ni trop rigide.
Calibrer le plateau : le "bed leveling"
Le bed leveling est sans doute l’étape la plus critique pour toute imprimante 3D débutant. Elle consiste à ajuster la distance entre la buse et le plateau sur toute la surface. Une mauvaise calibration se traduit par une première couche qui n’adhère pas (trop éloignée) ou qui s’écrase et empêche l’extrusion (trop proche).
On peut effectuer ce réglage de deux façons : manuellement, en utilisant une feuille de papier et les molettes sous le plateau, ou automatiquement, si l’imprimante est équipée d’un capteur de nivellement automatique (ABL). Même avec cette option, une vérification visuelle est toujours utile.
Imprimante 3D débutant : le tranchage, une étape essentielle avant l’impression
Une fois l’imprimante calibrée, il est temps de préparer le modèle 3D à imprimer. Le fichier 3D, souvent au format .STL, n’est pas directement utilisable par l’imprimante. Il doit d’abord être converti en un fichier lisible par la machine, généralement en G-code. Ce processus s’appelle le tranchage (ou slicing en anglais).
Le tranchage découpe le modèle en couches horizontales et traduit chaque mouvement de la buse, chaque température, chaque vitesse et chaque réglage en instructions précises. C’est une étape logicielle incontournable, qui influence directement la qualité d’impression.
Imprimante 3D débutant : les logiciels de tranchage recommandés
Choisir le bon logiciel de slicing est crucial pour les débutants. Un bon slicer doit être intuitif tout en proposant suffisamment d’options pour accompagner l’évolution de l’utilisateur. Voici trois des logiciels les plus plébiscités pour les utilisateurs débutants et intermédiaires :
Cura (par Ultimaker)
Cura est sans doute le slicer le plus populaire au monde. Gratuit, open-source et régulièrement mis à jour, il propose une interface claire, des profils prédéfinis pour de nombreux modèles d’imprimantes, et un système de réglages par niveau d’expertise. L’utilisateur peut démarrer en mode "recommandé", puis basculer en mode "personnalisé" pour accéder à des centaines de paramètres ajustables.
Cura propose aussi une visualisation en temps réel du parcours de la buse, ce qui permet de détecter des anomalies avant l’impression. Son intégration avec OctoPrint ou Creality Cloud permet aussi une gestion à distance.
PrusaSlicer
Initialement conçu pour les imprimantes Prusa, PrusaSlicer s’est rapidement imposé comme un slicer universel. Très complet, il offre des options de supports personnalisables, de multiples styles de remplissage, et une gestion précise du multimatériau. Il convient parfaitement aux imprimantes autres que Prusa, avec la possibilité d’importer des profils d’impression adaptés à d’autres marques.
Son interface peut sembler plus technique que Cura au début, mais elle devient un allié de choix dès que l’utilisateur souhaite explorer des options avancées comme les vitesses de couche différenciées, les impressions en vase mode, ou l'utilisation de scripts de post-traitement.
OrcaSlicer / Bambu Studio
Initialement développé pour les imprimantes Bambu Lab, OrcaSlicer (et sa version propriétaire Bambu Studio) s’impose aujourd’hui comme l’un des slicers les plus rapides et innovants du marché. Il est basé sur le code de PrusaSlicer, mais y ajoute une interface modernisée, des options intelligentes comme le lissage adaptatif, et une très bonne prise en charge du multicolore.
Ce slicer est idéal pour les utilisateurs qui souhaitent évoluer rapidement et explorer des techniques comme la compensation de flux, les structures de support avancées ou les profils de matériaux personnalisés.
Imprimante 3D débutant : préparer son premier fichier STL à imprimer
Une fois le logiciel de tranchage choisi, il reste à importer un fichier STL. De nombreux sites proposent des modèles gratuits pour commencer, comme Thingiverse, Printables ou Cults3D. Il est recommandé de débuter avec un modèle simple, comme un cube de calibration, un porte-stylo ou une figurine sans trop de détails fins.
Avant de lancer l’impression, vérifiez :
Que le fichier est bien tranché selon les dimensions de votre imprimante ;
Que la température du filament (généralement du PLA pour débuter) est bien réglée ;
Que l’adhésion au plateau est assurée (bordure type brim ou raft si nécessaire) ;
Que l’imprimante est chargée avec le bon filament, bien inséré dans l’extrudeur.
Imprimante 3D débutant : les erreurs fréquentes et comment les éviter
Il est tout à fait normal de rencontrer des échecs au début. L’important est d’apprendre de ses erreurs.
Imprimante 3D débutant : erreurs classiques de débutant
Voici les erreurs les plus fréquentes :
Mauvais nivellement du plateau : la première couche ne colle pas.
Température incorrecte : le filament ne fond pas correctement.
Sous-extrusion : pas assez de filament sort de la buse.
Pièces qui se décollent : problème d’adhésion au plateau.
Imprimante 3D débutant : solutions simples pour mieux réussir
Toujours nettoyer le plateau avec de l’alcool isopropylique.
Ajouter une bordure ou un radeau dans le slicer pour améliorer l’adhérence.
Utiliser une enceinte ou une tente pour stabiliser la température.
Imprimante 3D débutant : les ressources pour progresser rapidement
Une fois les bases maîtrisées, le monde de l’impression 3D devient un terrain de jeu infini. Pour progresser :
Imprimante 3D débutant : où trouver des fichiers à imprimer ?
Des milliers de fichiers gratuits sont disponibles en ligne :
Thingiverse
Printables
Cults3D
MyMiniFactory
Imprimante 3D débutant : communautés et forums à rejoindre
Les communautés en ligne regorgent d’informations et de passionnés prêts à aider :
Forums spécialisés : Reddit r/3Dprinting, Lesimprimantes3D.fr
Groupes Facebook francophones
Chaînes YouTube : Heliox, Makers Muse, Teaching Tech
Imprimante 3D débutant : vers des projets plus complexes et créatifs
Une fois à l’aise, vous pourrez aller beaucoup plus loin avec votre imprimante 3D débutant :
Imprimante 3D débutant : modéliser ses propres objets
Apprendre la modélisation 3D permet de concevoir des objets personnalisés :
Tinkercad : très simple, idéal pour débuter.
Fusion 360 : plus avancé, pour des projets complexes.
Blender : excellent pour la modélisation artistique.
Imprimante 3D débutant : vers des améliorations techniques
Après quelques semaines d’utilisation, vous pourrez :
Améliorer le refroidissement avec un meilleur ventilateur.
Ajouter un capteur de nivellement automatique (BLTouch).
Passer à un extrudeur direct drive.
Utiliser d'autres types de filaments.
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