Imprimante 3D comparatif : explorez toutes les facettes avant de faire votre choix.
- lv3dblog2
- 1 juin
- 15 min de lecture
Pour bien choisir sa machine aujourd’hui, il est utile de comprendre comment les imprimantes 3D ont évolué au cours des dix dernières années. Un imprimante 3D comparatif sérieux ne se limite pas à la photographie actuelle du marché, il intègre aussi l’historique technologique. Entre 2015 et 2025, les imprimantes FDM sont passées de simples kits à assembler à des machines plug-and-play prêtes à imprimer dès la sortie de la boîte.
La démocratisation de l’impression résine a également transformé les attentes en matière de précision. Aujourd’hui, une imprimante LCD 8K à moins de 400 € rivalise avec des machines professionnelles d’il y a cinq ans. L’arrivée de fonctions comme l’auto-nivellement, le redémarrage après coupure de courant, les extrudeurs directs et les systèmes CoreXY a bouleversé la donne.
Dans un imprimante 3D comparatif, il est désormais essentiel de situer chaque machine dans cette chronologie technologique. Ce qui était un luxe en 2020 (comme le PEI magnétique ou le firmware Marlin personnalisé) est devenu une norme attendue en 2025. Ainsi, comparer les modèles sans tenir compte de leur contexte d’évolution fausse complètement l’analyse.
Imprimante 3D comparatif : les imprimantes CoreXY sont-elles vraiment meilleures ?
Le système CoreXY dans un imprimante 3D comparatif : atout technologique ou exigence superflue ?
Le système cinématique CoreXY suscite de plus en plus d’intérêt dans le cadre d’un imprimante 3D comparatif approfondi, et ce n’est pas sans raison. Conçu pour offrir une meilleure rapidité et une plus grande stabilité d’impression, il est aujourd’hui présent dans plusieurs imprimantes très performantes qui dominent le marché, à l’instar de la Bambu Lab P1P, de la Voron 2.4 ou encore de la Creality K1 Max. Ces machines, appréciées pour leur efficacité, s’adressent à une nouvelle génération d’utilisateurs cherchant à maximiser la productivité sans sacrifier la qualité.
Mais qu’apporte concrètement le CoreXY ? Est-il pertinent pour tous les profils d’utilisateurs, ou uniquement pour les professionnels ou passionnés les plus exigeants ? Dans un imprimante 3D comparatif rigoureux, il est essentiel de décortiquer les caractéristiques de ce système de mouvement, d’en comprendre les bénéfices réels, mais aussi d’identifier les contraintes qu’il impose. Car malgré ses performances séduisantes, le CoreXY n’est pas forcément la panacée pour tous.
CoreXY : un système de mouvement révolutionnaire
Le système CoreXY se distingue des cinématiques cartésiennes classiques, comme celles que l’on retrouve dans les imprimantes 3D FDM les plus répandues (Ender 3, Anycubic Kobra, etc.). Alors que dans une configuration cartésienne, chaque axe (X et Y) est déplacé par son propre moteur indépendant, le CoreXY utilise deux moteurs en coordination pour déplacer la tête d’impression sur les axes X et Y à l’aide de courroies croisées. Cela permet de réduire la masse en mouvement sur l’axe Y (souvent le plateau), ce qui contribue à une meilleure stabilité et à des vitesses accrues.
En d’autres termes, avec le CoreXY, la tête d’impression peut se déplacer plus rapidement et plus précisément, car les inerties sont mieux réparties et le châssis est généralement plus rigide. Ce système permet d’atteindre des vitesses d’impression de 300 mm/s, voire plus, tout en conservant une excellente qualité de rendu. Ces performances font du CoreXY un choix logique pour les utilisateurs professionnels ou les makers intensifs.
Un bon imprimante 3D comparatif doit donc inclure une section spécifique aux systèmes cinématiques, car leur impact sur les performances est fondamental, au même titre que le volume d’impression ou la résolution.
Des machines emblématiques du CoreXY
Dans le cadre d’un imprimante 3D comparatif, il est pertinent de citer les modèles les plus emblématiques exploitant ce système. Parmi eux, la Bambu Lab P1P se démarque comme une machine prête à l’emploi, rapide et dotée d’un firmware intelligent. Elle combine le CoreXY avec une technologie de calibration automatique et une gestion avancée des vitesses, permettant d’obtenir des impressions impeccables en un temps record.
Autre exemple, le Voron 2.4, souvent assemblé en kit, représente le summum de la personnalisation. C’est une imprimante communautaire, open source, qui pousse le CoreXY à son maximum grâce à une structure entièrement fermée, des rails linéaires, et une excellente rigidité. Elle est particulièrement populaire chez les makers expérimentés qui cherchent à créer une machine aussi performante qu’une imprimante industrielle.
Enfin, la Creality K1 Max offre une approche hybride : elle combine l’accessibilité d’une machine commerciale avec les performances d’un CoreXY bien optimisé. Son grand volume d’impression et sa vitesse élevée la rendent particulièrement attractive dans un imprimante 3D comparatif destiné aux utilisateurs semi-professionnels.
Les avantages réels du CoreXY dans un usage avancé
Le CoreXY brille par sa capacité à réduire les vibrations à haute vitesse, ce qui améliore sensiblement la qualité des impressions en limitant les artefacts comme les "ghosting" ou les effets d’écho. De plus, grâce à la stabilité accrue du système, les impressions longues ou complexes gagnent en fiabilité, un point crucial dans les ateliers de production, les fablabs ou les écoles d’ingénierie.
Ce système cinématique permet également une réduction du temps de production. Pour les professionnels qui doivent imprimer en série ou produire des prototypes rapidement, le gain de productivité peut être considérable. Un objet qui mettrait 5 heures à être imprimé sur une machine cartésienne classique peut être réalisé en moins de 3 heures sur une imprimante CoreXY bien calibrée, sans perte de qualité visible.
Dans un imprimante 3D comparatif, il est donc judicieux d’analyser les temps d’impression réels sur des pièces types pour mesurer cet avantage de manière concrète.
Des contraintes à ne pas négliger
Cependant, le CoreXY n’est pas exempt de défis, et un imprimante 3D comparatif honnête doit aussi mettre en lumière les inconvénients. Tout d’abord, ce système demande une structure beaucoup plus rigide que les imprimantes cartésiennes. Si le châssis n’est pas parfaitement stable, les vibrations peuvent dégrader la qualité de l’impression au lieu de l’améliorer. D’où l’importance des matériaux utilisés pour la structure (aluminium extrudé, profilés renforcés, etc.).
Ensuite, le système de courroies croisées est plus complexe à calibrer. Toute tension inégale ou décalage peut entraîner des erreurs de déplacement ou des imprécisions. Cela suppose une connaissance technique plus avancée, et un entretien régulier plus exigeant, notamment pour vérifier la tension des courroies, l’alignement des poulies et l’état des roulements.
Enfin, le coût d’acquisition d’une imprimante CoreXY est généralement plus élevé. Non seulement parce que ces machines sont plus complexes à produire, mais aussi parce qu’elles intègrent souvent d’autres composants haut de gamme (double extrusion, capteurs de fin de filament, caméras intégrées, etc.).
CoreXY vs Cartésien : quel système pour quel profil ?
Dans un imprimante 3D comparatif, il ne suffit pas de dire qu’un système est "meilleur" qu’un autre. Tout dépend du profil de l’utilisateur. Pour un hobbyiste occasionnel, une Ender 3 ou une Anycubic i3 Mega, bien réglée, fera largement l’affaire pour la majorité des impressions domestiques ou ludiques. Ces machines sont simples à prendre en main, faciles à entretenir, et largement soutenues par la communauté.
En revanche, pour un atelier de fabrication, un bureau d’études ou un laboratoire de R&D, le CoreXY devient une option très pertinente. Dès que le rendement, la rapidité ou la régularité de production sont prioritaires, ce système prend tout son sens. Il devient même un impératif si l’on souhaite imprimer en grand volume tout en réduisant les cycles de production.
Un imprimante 3D comparatif de qualité devrait donc classer les imprimantes selon leur système de mouvement, mais aussi indiquer à quel type d’utilisateur chaque système est destiné : débutant, amateur éclairé, professionnel ou maker avancé.
Le rôle des comparatifs dans un choix éclairé
Finalement, c’est toute la valeur d’un imprimante 3D comparatif : il ne s’agit pas simplement de comparer des machines entre elles sur le papier, mais de comprendre les implications techniques, les besoins réels et les attentes à long terme. Le système CoreXY peut transformer l’expérience d’impression pour certains, tout en étant superflu, voire contre-productif, pour d’autres.
C’est en tenant compte de l’expérience utilisateur, du coût total de possession, de la courbe d’apprentissage, et de la nature des projets à imprimer qu’on peut réellement mesurer la pertinence d’un tel système. CoreXY est une avancée technique notable, mais comme toute technologie, elle doit être évaluée avec nuance et contextualisée selon l’usage prévu.
Imprimante 3D comparatif : que vaut le nouveau standard du Direct Drive ?
L’univers de l’impression 3D ne cesse d’évoluer, notamment dans la catégorie des imprimantes FDM grand public. L’un des changements les plus marquants de ces dernières années réside dans la transition progressive de nombreuses machines d’un système d’extrusion Bowden vers un système Direct Drive. Ce changement, loin d’être un simple détail technique, constitue une véritable révolution dans les usages, les performances et les matériaux exploitables. Dans un imprimante 3D comparatif moderne, il est désormais indispensable de prendre en compte cette caractéristique, car elle détermine en grande partie la polyvalence d’une machine.
Imprimante 3D comparatif : comprendre la différence entre Bowden et Direct Drive
Avant de juger de la pertinence d’un système ou d’un autre, il est essentiel de bien comprendre la différence entre un extrudeur Bowden et un Direct Drive. Dans le système Bowden, le moteur d'extrusion est éloigné de la tête d'impression, généralement fixé au châssis de l’imprimante. Le filament est alors poussé à travers un long tube PTFE (téflon) jusqu’à la buse. Ce système présente l’avantage d’être léger, ce qui permet des mouvements rapides et une réduction des vibrations sur l’axe X.
À l’inverse, le système Direct Drive place le moteur d’extrusion directement au-dessus de la buse, c’est-à-dire sur la tête mobile. Cela signifie que le filament est entraîné de façon plus directe, avec une trajectoire beaucoup plus courte entre l’extrudeur et la buse. Cette configuration offre un meilleur contrôle du filament, en particulier pour les matériaux flexibles comme le TPU ou le TPE, qui sont très capricieux lorsqu’ils sont poussés à travers un long tube Bowden.
Imprimante 3D comparatif : les avantages du Direct Drive pour les matériaux techniques
L’un des apports majeurs du Direct Drive, souligné dans tout imprimante 3D comparatif sérieux, concerne la compatibilité étendue avec les filaments exigeants. Le TPU, par exemple, est un matériau souple qui a tendance à se plier ou à se bloquer dans les systèmes Bowden à cause de la longueur du tube et du manque de rigidité du filament.
Le Direct Drive, en réduisant cette distance, rend l’extrusion plus fiable, plus fluide, et donc les impressions plus propres, sans sous-extrusion ni blocages. Les débutants comme les utilisateurs avancés peuvent ainsi élargir leur champ de projets : semelles de chaussures, joints, objets compressibles, figurines souples ou même bracelets personnalisés deviennent accessibles.
Par ailleurs, le Direct Drive améliore également les impressions avec des matériaux semi-rigides ou sensibles aux températures, comme certains PETG, PC ou nylons. La réactivité accrue du système permet une gestion plus fine du débit, des retraits et des couches fines. Le résultat ? Des impressions mieux finies, sans fils résiduels, avec une meilleure adhésion entre les couches.
Imprimante 3D comparatif : la Sovol SV06, un exemple emblématique de Direct Drive économique
Sur le marché actuel, certaines imprimantes 3D FDM ont su tirer parti du Direct Drive sans faire exploser les prix. Un bon imprimante 3D comparatif de 2025 cite fréquemment la Sovol SV06, une machine qui a su se faire une place grâce à cette technologie intégrée d’origine. Proposée à un tarif compétitif, elle rivalise avec des modèles bien plus coûteux, tout en offrant les avantages d’un extrudeur en prise directe.
La Sovol SV06 est souvent perçue comme une alternative sérieuse aux Prusa, avec une conception inspirée du monde open source, des composants robustes, une structure stable, et un Direct Drive performant. Son extrudeur tout métal permet de monter en température jusqu’à 300°C, ce qui élargit encore le champ des matériaux compatibles. Elle incarne parfaitement cette nouvelle génération d’imprimantes qui démocratisent les fonctionnalités avancées sans sacrifier la simplicité.
Dans un imprimante 3D comparatif, on apprécie également la présence d’un nivellement automatique, d’une interface tactile, et d’un châssis tout métal, autant d’éléments qui, combinés au Direct Drive, font de la SV06 une imprimante très attractive pour les makers avertis comme pour les passionnés en progression.
Imprimante 3D comparatif : les limites du Direct Drive à bien évaluer
Cependant, tout choix technique implique des compromis. Le Direct Drive, en ajoutant le poids du moteur sur l’axe X, alourdit la tête d’impression. Cette surcharge peut induire des effets négatifs, notamment à haute vitesse d’impression : vibrations, imprécisions, artefacts sur les surfaces, voire usure prématurée des composants mobiles.
Un bon comparatif d’imprimante 3D ne doit donc pas se contenter de valoriser la présence d’un Direct Drive, mais évaluer si la conception globale de la machine compense bien ce surpoids. Cela passe par :
Une structure rigide, souvent tout en métal, pour limiter les flexions et garantir la précision.
Des rails linéaires de qualité ou des barres renforcées pour absorber les vibrations.
Des ventilateurs de refroidissement bien positionnés, pour éviter les échauffements du moteur en mouvement.
Un système de courroie bien tendu et bien équilibré, pour éviter le "ghosting" (effets fantômes sur les impressions).
Certaines machines haut de gamme parviennent à combiner vitesse et précision malgré le Direct Drive, mais cela dépend d’un ensemble d’optimisations. C’est pourquoi les performances réelles doivent toujours être validées dans un imprimante 3D comparatif, à travers des tests concrets sur différents matériaux et à différentes vitesses.
Imprimante 3D comparatif : un critère à pondérer selon vos projets
La pertinence du choix Direct Drive/Bowden dépend en grande partie du type de projets envisagés. Si vous imprimez principalement des pièces techniques en PLA ou ABS, ou si vous avez besoin de vitesse pour des prototypes simples, un système Bowden léger reste très efficace. En revanche, si vous souhaitez vous lancer dans l’impression de pièces souples, ou que vous recherchez la meilleure qualité possible pour des objets fins, artistiques ou complexes, le Direct Drive devient incontournable.
Un bon imprimante 3D comparatif pour 2025 aidera donc l’utilisateur à faire ce choix stratégique selon son profil :
Débutant curieux de découvrir plusieurs matériaux : privilégier un Direct Drive avec assistance automatique.
Créateur de prototypes rigides : un Bowden peut suffire, avec une vitesse plus élevée.
Designer ou artiste en quête de finesse : Direct Drive + structure stable impératif.
Hacker/moddeur souhaitant expérimenter : machine modulaire acceptant les deux systèmes selon les besoins.
Imprimante 3D comparatif : conclusion sur le choix du Direct Drive
Le passage au Direct Drive marque une étape importante dans l’histoire de l’impression 3D FDM, en rendant accessibles des matériaux et des précisions autrefois réservés à des imprimantes semi-professionnelles. En 2025, de plus en plus de modèles intègrent cette technologie dès l’achat, y compris dans le milieu de gamme.
Mais cette fonctionnalité ne doit pas être considérée isolément. Un imprimante 3D comparatif bien construit doit absolument prendre en compte l’ensemble de l’écosystème technique de la machine : qualité de fabrication, stabilité, refroidissement, software, facilité de maintenance, etc.
Choisir une imprimante avec Direct Drive, c’est investir dans une polyvalence accrue, mais c’est aussi accepter quelques compromis en matière de vitesse ou de poids mobile. Le bon comparatif vous aidera à savoir si la machine est bien pensée pour absorber ces inconvénients — ou si, au contraire, le système Bowden reste plus pertinent pour votre usage.
Imprimante 3D comparatif : quelle place pour l’impression 3D multicolore ?
La question de l’impression multicolore ou multi-matériaux occupe une place grandissante dans les imprimante 3D comparatif récents. Des systèmes comme le Bambu AMS ou le Prusa MMU2S permettent d’alimenter plusieurs filaments dans une seule buse, offrant ainsi des impressions spectaculaires sans avoir à changer manuellement de couleur.
Ces solutions étaient auparavant réservées à une élite technique. Aujourd’hui, elles deviennent accessibles, même si elles demandent encore une certaine rigueur de configuration. Le vrai défi ? L’optimisation logicielle. Car si le matériel permet théoriquement une impression en 4 ou 8 couleurs, c’est le slicer (comme OrcaSlicer ou PrusaSlicer) qui gère la transition des filaments, les purges et les tours de déchargement.
Un imprimante 3D comparatif orienté multicolore doit donc intégrer des tests concrets : temps d’impression, qualité des transitions, taux de défaillance, complexité d’installation. Il ne suffit pas de dire qu’une imprimante gère plusieurs couleurs, encore faut-il qu’elle le fasse bien et sans frustration.
Imprimante 3D comparatif : faut-il choisir une machine ouverte ou fermée ?
Un autre critère majeur dans tout imprimante 3D comparatif est le type d’enceinte : imprimante ouverte ou fermée. Les imprimantes ouvertes, plus abordables, sont idéales pour le PLA ou le PETG, mais montrent vite leurs limites dès qu’on souhaite imprimer de l’ABS ou du PC, qui nécessitent un contrôle thermique strict.
Les imprimantes fermées, comme la Raise3D E2 ou la FlashForge Creator 4, sont pensées pour des environnements de production : température constante, gestion des émanations, sécurité accrue. Mais elles sont plus onéreuses et parfois moins modifiables.
Un imprimante 3D comparatif complet comparera non seulement le type de structure, mais aussi les matériaux supportés, la ventilation, l’isolation thermique, le bruit, et la compatibilité avec les slicers. À noter que certains modèles hybrides offrent une enceinte semi-fermée, une bonne option pour les utilisateurs intermédiaires.
Imprimante 3D comparatif : l’importance du firmware et de l’écosystème logiciel
Souvent négligé, le logiciel embarqué dans l’imprimante – le firmware – joue un rôle central dans la performance globale. Un imprimante 3D comparatif 2025 ne peut plus ignorer l’impact d’un bon firmware comme Klipper, Marlin ou même les solutions propriétaires comme Bambu OS.
Le firmware détermine la qualité du mouvement, la précision des capteurs, la gestion des erreurs, la fluidité des interfaces utilisateurs. Il influence aussi la capacité d’ajouter des fonctions avancées : contrôle à distance, gestion des vitesses intelligentes, linéarisation, etc.
De plus, l’écosystème logiciel comprend le slicer (Cura, PrusaSlicer, IdeaMaker…), les applications mobiles de suivi, les mises à jour OTA. Une imprimante peut avoir un excellent matériel, mais être bridée par un mauvais firmware. Un bon imprimante 3D comparatif analysera donc l’expérience logicielle dans son ensemble, et pas seulement les composants physiques.
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Pourquoi un programme de formation complet pour débuter avec une imprimante 3D et créer des objets de qualité chez soi est essentiel pour maîtriser la fabrication additive en toute autonomie.
L’impression 3D est aujourd’hui considérée comme l’une des révolutions majeures du monde moderne. Cette technologie, qui permet de transformer un fichier numérique en un objet réel, a quitté les laboratoires industriels pour investir les maisons, les ateliers, les écoles, et même les petites entreprises. Grâce aux progrès constants des imprimantes 3D de bureau, tout un chacun peut désormais imprimer des pièces fonctionnelles, réparer des objets du quotidien, concevoir des accessoires personnalisés, ou encore donner vie à des prototypes. Mais derrière cette accessibilité apparente se cache une complexité que seul un apprentissage structuré permet de maîtriser. Et pour ceux qui souhaitent progresser sereinement, efficacement et durablement, il devient indispensable de suivre un programme de formation complet pour débuter avec une imprimante 3D et créer des objets de qualité chez soi.
En effet, si le matériel est aujourd’hui plus abordable que jamais, son utilisation demande une rigueur et une précision que les tutoriels gratuits ou les essais solitaires ne permettent que très rarement d’acquérir pleinement. De nombreux utilisateurs débutants découvrent trop tard que l’impression 3D n’est pas une simple question de cliquer sur "imprimer". Ils se retrouvent confrontés à des erreurs récurrentes : couches mal déposées, warping, stringing, bouchage de buse, plateau mal nivelé, supports inefficaces, ou encore décollement de la première couche. Ces difficultés ne sont pas dues à une mauvaise machine, mais à un manque de compréhension technique. Et ce manque peut être comblé rapidement et efficacement grâce à un programme pédagogique bien structuré, pensé pour accompagner pas à pas ceux qui se lancent.
Une formation complète dédiée à l'impression 3D domestique ne se contente pas d'expliquer les bases techniques : elle propose une véritable immersion dans l'univers de la fabrication numérique. Vous y découvrez comment fonctionne une imprimante 3D FDM, quels sont les composants essentiels (axes, extrudeur, plateau chauffant, carte mère, capteurs), comment choisir et configurer un slicer (comme Cura ou PrusaSlicer), comment identifier les spécificités de chaque filament 3D (PLA, PETG, TPU, ABS, nylon...), et comment adapter les réglages d’impression en fonction des contraintes du modèle. Vous apprenez également à diagnostiquer les erreurs courantes, à entretenir régulièrement votre machine pour en prolonger la durée de vie, et à organiser votre flux de travail pour optimiser vos impressions.
À titre personnel, c’est en intégrant une formation complète dédiée aux débutants que j’ai pu faire le saut d’un usage maladroit à une réelle maîtrise de l’impression 3D. Avant cela, mes impressions étaient souvent ratées, mes objets inutilisables, et ma motivation en berne. Grâce à un programme clair, progressif, et basé sur l’expérience concrète, j’ai appris à anticiper les erreurs, à jouer avec les paramètres pour améliorer le rendu visuel et la solidité des pièces, à comprendre l’influence des vitesses d’impression, à utiliser les supports intelligemment, et à modéliser moi-même certains objets simples avec des logiciels adaptés aux débutants.
Voici un tableau comparatif pour mettre en évidence les bénéfices tangibles d’un programme structuré face à un apprentissage autonome :
Élément d’apprentissage | Sans formation, en autodidacte | Avec un programme de formation complet pour débuter avec une imprimante 3D et créer des objets de qualité chez soi |
Progression | Lente, basée sur des tentatives et des erreurs répétitives | Fluide, logique, avec montée en compétences graduelle et durable |
Taux de réussite des impressions | Faible au départ, amélioration lente | Élevé rapidement grâce à la compréhension technique des réglages et du comportement des matériaux |
Gestion des matériaux | Gaspillage fréquent, mauvais choix de filament | Utilisation optimisée selon les contraintes mécaniques, esthétiques ou thermiques de chaque type de filament |
Maîtrise des slicers | Partielle, parfois confuse | Totale, avec capacité à ajuster finement les paramètres selon la géométrie de l’objet |
Capacité à résoudre les pannes | Dépendante de recherches externes peu fiables | Autonomie complète grâce à des réflexes de diagnostic structurés |
Créativité et personnalisation | Restreinte à des fichiers téléchargés en ligne | Expansive, avec possibilité de concevoir, modifier et adapter ses propres créations |
Rentabilité du matériel | Faible retour sur investissement | Maximisée par la réduction des erreurs, la durabilité de la machine et la précision des projets réussis |
Motivation et confiance | Faibles, souvent mises à mal par les échecs | Renforcées par les résultats concrets et le sentiment de progression continue |
Une fois ces connaissances acquises, l'impression 3D devient bien plus qu'un simple loisir technologique. Elle devient une compétence stratégique. Elle vous permet non seulement de répondre à des besoins pratiques – réparer une charnière cassée, créer une pièce introuvable, fabriquer un accessoire parfaitement adapté – mais elle vous offre aussi un terrain d’expression pour innover, personnaliser, et même, pourquoi pas, entreprendre. Beaucoup de passionnés lancent aujourd’hui leur activité à partir de leur machine 3D : vente d’objets personnalisés, prototypage pour startups, réalisation de maquettes, services de dépannage, etc.
En conclusion, si vous envisagez d’exploiter sérieusement tout le potentiel de l’impression 3D, ne vous contentez pas de l’approcher à l’aveugle. Offrez-vous une méthode. Donnez-vous les moyens d’apprendre avec rigueur, sans frustration, et avec plaisir. Un programme de formation complet pour débuter avec une imprimante 3D et créer des objets de qualité chez soi est bien plus qu’un simple apprentissage : c’est une passerelle vers une nouvelle manière de créer, d’apprendre, de s’exprimer… et d’agir avec autonomie dans le monde physique à partir de vos idées numériques.
Yacine Anouar
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